mercredi 28 mars 2012

Chien-Chi Chang



“Photography is still instinctual, but I am more disciplined now. I am trying to make every frame count, just as in Tai Chi.”
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samedi 10 mars 2012

Witold Pilecki, un héros



Il est la seule personne connue internée de son propre gré dans le camp de concentration nazi d’Auschwitz. Il y organise la résistance et dès 1940 informe les Alliés des conditions de détention des prisonniers et des atrocités commises dans les camps de concentration allemands. En 1943, il s'échappe d'Auschwitz et prend part à l'insurrection de Varsovie l'année suivante. En 1948, Pilecki est exécuté par les communistes polonais. Lire la suite sur Wikipédia et des extraits de son rapport en français ici. Son rapport en anglais ici

jeudi 8 mars 2012

Doris Ulmann






















A little girl between seven and ten years old takes a step towards the viewer. Her splayed hands suggest she’s unsure of her footing, her feet positioned as if walking a plank or a tightrope. The dust covering her feet and hands—both rather large for a child her size—suggest an existence of manual labor. The cuffed sleeves on her white dress reveal that it’s too large for her small frame, its age betrayed by the stretched pocket and the many stains. It is a very simple dress, almost utilitarian, its only concession to vanity the vaguely floral shape of its collar.
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mardi 6 mars 2012

Führerbau, Munich


 


Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, HitIer et les forces nazies organisent le pillage systématique des œuvres d'art dans tous les pays de l'Europe occupée. Ils se saisissent des œuvres appartenant aux collections juives, mais n'hésitent pas non plus à s'emparer d'œuvres majeures, des trésors des musées nationaux. Les voIs sont si abondants que se pose très bientôt le problème du stockage.
Munich, capitale de la Bavière et berceau du national-socialisme, semble être le lieu idéal pour regrouper les objets dérobés. On les accumule d'abord dans les abris souterrains du Führerbau, la résidence officielle d'Hitler. Ils seront ensuite transportés ailleurs.
Construit par Paul Ludwig Troost, architecte du parti national-socialiste jusqu'à sa mort en 1934, le Führerbau est aujourd'hui une école de musique. Paul Ludwig Troost allait avoir comme successeur Albert Speer, qui a laissé son témoignage sur les relations entre Adolf Hitler et son prédécesseur :
« Les tracés de cette reconstruction virent le jour dans le modeste studio de l'architecte Troost, dans la petite maison au fond de la rue Theresien à Munich. Dans le même studio des plans furent faits pour un nouveau code de l'urbanisme, les plans de la Königsplatz à Munich, la maison des Arts allemands et beaucoup d'autres bâtiments du Führer. Les plans de ces importants bâtiments ne furent jamais vus par le Führer dans ses bureaux officiels. Pendant des années lors de ses moments perdus, il alla voir les plans des nouveaux projets directement dans l'agence de Troost. Mais le Führer ne s'est pas occupé par lui-même uniquement de la supervision des plans ; chaque détail, chaque nouveau matériau recevait son approbation et beaucoup furent améliorés grâce à des suggestions fructueuses. Ces heures de battement dans son emploi du temps devinrent, comme l'a souvent confessé Hitler, des heures de joie pure et un profond sentiment de bonheur pour lui. Elles lui firent du bien, et il donnèrent la force de mener à bien d'autres projets. Là il eut l'opportunité, durant les quelques heures de répit que la vie politique lui accorda, de se dédier à l'art de construire. [...]
En Paul Troost, artiste irremplaçable, le Führer trouva son architecte. Troost comprit comment utiliser les intentions d'Hitler et comment fournir la forme architecturale adéquate. Le Führer lors de son grand discours de la rencontre culturelle du parti du Reich en 1935, donna un éloge funèbre au Professor Troost qui ne pouvait constituer un plus bel hommage fait à un architecte de notre temps. Hitler dit : "Nous devrions être heureux et fiers que par une étrange fatalité l'Allemagne possédait le plus grand architecte depuis Schinkel, dans le nouveau Reich et pour le Parti. Il érigea ses premières et, malheureusement, seules immenses œuvres de pierre comme un monument dédié à la vraie pureté allemande et teutonique." »